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L’alcool fait aujourd’hui des ravages avec près de 41 000 décès chaque année. Cette mortalité est due à des cancers, des maladies cardiovasculaires, ou des accidents de la route meurtriers imputables à l’alcool. Plus qu’une préoccupation de santé publique, l’alcool est une préoccupation sociale, car il peut être la cause de repli, de violences conjugales et familiales, et est facteur de développement de maladies mentales.
L’alcool est présent, dans notre société, dans la vie de chaque individu. Pour l’adolescent, qui sera confronté tôt ou tard à l’alcool, le vin ou la bière sont considérés comme des alcools doux, et sont synonymes de moments conviviaux de la vie sociale. Or, c’est la première voie vers l’addiction et elle peut amener, tout un chacun, à boire excessivement, et à terme à se détruire soi-même et les autres.
L’alcool, quelqu'il soit (vin, bière, whisky ou encore vodka), est une drogue, et a le même fonctionnement sur le cerveau que n'importe quelle drogue. L’éthanol, présent dans l’alcool, va parcourir le cerveau et passer par le chemin dit "du bonheur". Ce qui induit une réaction de tolérance : plus on boit, plus on a besoin d’alcool pour retrouver les mêmes sensations que l’on avait précédemment.
L’alcool va diminuer les sensations cognitives et notamment le temps de réaction. Lorsque l’on conduit après avoir bu, le risque d’avoir un accident de la route augmente exponentiellement, ce qui explique les importantes sanctions en cas d'alcoolémie positive. Côté organes, l’alcool va attaquer le foie et le détruire petit à petit si les doses sont trop rapprochées. C’est cet organe qui donne l’information à votre corps si trop d’alcool y est présent, et qui, le cas échéant, provoquera nausées et vomissements. En effet, l’alcool est un poison pour le foie, et si ce dernier considère qu’il est en danger, alors sa réaction sera de tout faire rejeter par l’individu ayant trop bu.
Une nouvelle campagne de sensibilisation à l’alcool lancée le 26 mars 2019 via un slogan : « Pour votre santé, c’est maximum deux verres par jour, et pas tous les jours », illustre bien cela. Il est rappelé qu’au-delà de deux verres par jour, les risques de cancers, de maladies cardiovasculaires, d’hypertension et d’hémorragie cérébrale augmentent significativement.
En effet, il n’est pas interdit de boire, et il ne s’agit pas de faire de la prohibition. Cependant, il faut savoir que le foie doit avoir un temps de récupération afin de se régénère et de pouvoir digérer l’alcool que vous ingérez. Il y a ici deux informations importantes dans ce slogan, qui font écho au premier paragraphe :
C’est alors un cercle vicieux auquel l’individu devra faire face, car plus la consommation d’alcool sera élevée, plus le dérèglement du corps sera grand, et plus le risque de maladies augmentera. Boire seulement deux verres par jour, et pas tous les jours, semble alors un bon compromis pour ne risquer ni addiction, ni maladies, ni accidents de la route.
Vous pouvez faire une évaluation de votre consommation d'alcool en ligne, sur un site réalisé pour l'occasion alcoometre.fr
Statistiquement, l’addiction à l’alcool touche généralement plus les hommes, mais n’épargne malgré tout pas les femmes. En effet, 33% des hommes boivent trop, tandis que 14% des femmes sont victimes de dérives alcooliques, un chiffre qui augmente malheureusement année après année.